Site de Noailles
  Histoire
 
Naissance de la commune

Autrefois, à la place de Noailles, il y avait deux villages distincts, Boncourt et Longvillers, qui sont aujourd'hui les quartiers Ouest et Est de Noailles.
Alors que Beauvais est victime de la crise du textile, les Beauvaisiens décide de refaire la route reliant à Paris, sur la patie Beauvais-Sainte Geneviève.
Le nouveau tracé passe par les terres du duc de Mouchy, Philippe de Noailles, entre Longvillers et Boncourt.  André  Blainville batit un nouveau relais de poste en 1750, près du Sillet. Le lieu fut rapidement appelé "Blainville". Puis, le duc de Mouchy fait bâtir une ferme-auberge, dite « de Boncourt ». L’emplacement n'est pas choisi  au hasard, l’idée  étant de réunir Boncourt et Longvillers, donc de créer une liaison entre les deux villages.
André Blainville décède le 28 mars 1761. François Pelletier prend sa place et ramène le relais à la ferme auberge. Entre 1760 et 1790, les alentours se couvrent de batiments: 27 immeubles entre 1776 et 1790. Toutes les conditions sont alors réunies pour la création du village de Noailles.
En 1789, on peut encore lire « Noailles paroisse de Longvillers », mais dès 1790 Noailles est reconnue Commune, et devient chef-lieu de canton.
Lors de la révolution française, c'est à Boncourt que, dès 1790, commencèrent des manifestations révolutionnaires consistant à l'abbatage des arbres de la place. Les habitants contestaient en effet un acte de 1530 qui faisait de la place une propriété du châtelain de Mouchy. En 1792, comme un peu partout en France, un arbre de la liberté y fut planté, qu'on honorait le 14 Juillet, l'arbre étant alors paré des couleurs nationales. En 1822, la place fut reboisée par 160 peupliers qui furent vendus à la fin du XIXe siècle. L'actuelle place est entourée de tilleuls plantés en 1909 il y a tout juste 100 ans!
Quant à l'arbre de la liberté, gros et creux, il s'est abattu à la fin de la première guerre mondiale, des enfants y ayant mis le feu avec des pétards.
En 1926, il fut remplacé par un nouveau peuplier, que l'on peut toujours voir.

Le 23 brumaire an XI (novembre 1802), Bonaparte, encore 1er consul, passe à Noailles. Ce passage, mémorable dans la commune, est immortalisé au fond de la cour du numéro 12 de la rue de Paris. Là, se trouve en effet 3 pilliers, d'environ quatre mètres de hauteur, au sommet desquels on peut appercevoir sur l'un, Napoléon Bonaparte coiffé d'un bicorne, et sur un autre, un lion couché.

Comme toutes les communes de France, Noailles paya un lourd tribut lors des deux guerres mondiales: 51 morts en 1914-18; 12 en 1939-45.

 
 
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